”Je vais avoir (une maison avec) un jardin, chouette!, je vais pouvoir adopter un chien !"

Pourquoi est-il problématique de penser qu’avoir un jardin est la seule nécessité pour un chien ?
Le jardin est généralement clos, donc avec très peu de renouvellement d’odeurs.
Par ailleurs, il est déconseillé de laisser son chien dedans pendant les absences pour plusieurs raisons
- risques de vols (et ils ont vraiment des techniques impressionnantes d’efficacité), encore plus si chien non stérilisé/non castré
- risques d’empoisonnement
- risques que Médor se renforce dans des comportements indésirables sans personne pour le stopper (aboyer, courir le long de la clôture)
- sentiment d’insécurité
Adopter un chien, ce n’est pas pour le mettre dans le jardin, comme un trophée ou un faire-valoir, une case à cocher dans le triptyque maison/enfant/chien que la société nous vend comme un rêve à réaliser avant ses 35 ans.
Adopter un chien, c’est un réel engagement envers un individu. c’est s’INVESTIR dans une RELATION, construire avec l’autre, le découvrir. Oui, comme une relation amicale ou amoureuse !
S’y engager ne sert à rien si l’on n’est pas prêt à y progresser.
Le chien a des besoins, des attentes, une personnalité propre. Il ne doit pas servir d’exutoire ni de thérapie ou thérapeute.
Si certains chiens peuvent se contenter d’une sortie courte, ou de quelques sorties dans la semaine (1 jour sur 2 ou sur 3 par ex), nombreux sont ceux qui ont un besoin exploratoire bien présent (promenade tous les jours ou presque), et surtout un besoin de stimulation mentale (réflexion) !
Ce n’est pas étonnant que le malinois, le berger australien ou le border collie du voisin (ou le vôtre!) présente des troubles du comportement, s’il doit se contenter de 20 minutes de tour de quartier par jour !